Voyage vers Kini-Nui

Notre équipe de bras cassés est complète. Nous marchons sur la plage et nous dirigeons vers la chute d'eau. Je l'ai déjà vu, mais d'autres dans ma compagnie ne l'ont jamais vu.

« C'est un endroit magnifique, mais aussi triste... il n'y a pas de plus grand artisan que Mata Nui ! » dit Hafu.

« La chute d'eau est si belle ! Comme un million de Lumines jetées dans les airs ! » ajoute Taipu.

« Vakama dit que la route vers Kini-Nui se trouve de l'autre côté de ces chutes », dit Kapura.

« Je peux nager, s'il faut traverser les chutes » dit Tamaru. « Mais je ne sais pas pour les autres. »

« Par Pohatu ! » s'exclame Hafu. « Quelle chose horrible, l'eau. Je ne nagerai pas dedans si Makuta lui-même était derrière mon dos, et je ne saurais même pas comment faire, en plus !  »

Le tunnel derrière les Chutes de Naho

« Je peux nous aider à traverser ! » dit Maku. « J'avais pour habitude de faire du bateau par ici, lorsque les temps étaient plus sûrs. S'il n'a pas trop souffert à cause du temps, mon canoë est toujours caché dans les buissons le long de la rivière. »

Maku trouve son bateau dans les buissons et nous fait signe de l'aider à le mettre à l'eau. Nous montons tous, et Maku rame vers la cascade. En-dessous se trouve un ruisseau souterrain.

Nous voyageons vers l'intérieur des terres par la rivière souterraine, jusqu'à ce que l'on sorte du tunnel et atteignent des collines boisées verdoyantes . C'est clairement un ancien chemin. Nous arrivons à un pont qui semble avoir cedé. Je ne sais pas comment nous allons pouvoir continuer.

« C'est bizarre », dit Maku. « Il y avait un pont ici... qu'est-ce qui a pu lui arriver ? »

« Que ce soit à cause d'une tempête ou d'une force plus sombre, le pont qui se tenait là est parti pour de bon. Même moi ne peut pas en créer un nouveau ! » proclame Hafu.

« Lorsque je me tiens au bord et que je regarde en bas, j'ai le vertige », ajoute Taipu n'aidant pas.

« Peut-être qu'un Le-Koronan volant peut trouver un moyen de traverser », aide Maku.

Tamaru réfléchit rapidement. En un rien de temps, il avait créé un pont de corde en lianes et l'avait attaché à un arbre proche. Ensuite, il se jette par-dessus la faille et se balance jusqu'à l'autre côté. Après que nous ayons tous traversé, nous continuons par le chemin dans la forêt dense.

La discussion dans notre compagnie est joyeuse et optimiste

« Avec une telle Compagnie, les bêtes-Makuta ont beaucoup à craindre ! » dit Tamaru.

« C'est bon d'être de nouveau sur une aventure avec toi ! » dit Maku. « J'ai cru que Nokama me garderait enfermée au village pour toujours. »

« Est-ce qu'on est déjà arrivé ? » demande Hafu.

« Si tu t'entraînes, tu peux te déplacer rapidement », répond Kapura.

Alors que les arbres commencent à être de moins en moins nombreux, il devient apparent qu'un nouvel obstacle se trouve sur notre chemin. Où il y avait autrefois un passage dans les collines rocheuses se trouve maintenant un mur de roche et pierres tombées.

« Je suis passé par là une fois » dit Maku, « et cet éboulement n'était pas là. Quelque chose fait appel à la terre elle-même pour bloquer notre chemin ! C'est un mauvais signe. »

« Mon travail de la roche est grand, Chroniqueur ! Je peux couper dans ces pierres, » dit Hafu. « Mais il me faudra également de grand talent de terrassir, comme ceux de Taipu. »

La création d'Hafu

« Creuser dans la roche est ce que les Onu-Koronans font le mieux, » dit fièrement Taipu. « Je nettoyerais la route avec ton aide. »

Taipu commence rapidement à nettoyer les rochers pendant qu'Hafu commence à couper dans la pierre. Ils travaillent rapidement et un grand nuage de poussière les entourent pendant qu'ils travaillent.

« Et une autre œuvre d'Hafu », proclame Hafu alors que la poussière retombe. Nous sommes surpris de voir une énorme statue d'Hafu se tenant à côté du chemin à nouveau ouvert. Nous l'admirons pendant un moment, puis reprenons notre chemin.

Notre voyage nous emmène plus haut dans les montagnes couvertes de neige. Nous arrivons à une grande sculpture de pierre d'un visage.

« C'est le portail vers Kini-Nui », dit Maku. « De l'autre côté se trouve notre destination ! Mais je crains que notre long voyage n'ait servi à rien, car notre astrologue a parlé de ces portes. »

La Porte de Glace

« Ces portes sont anciennes, et ont été façonnées par une main dont le talent rivalise avec le mien », dit Hafu. « J'ai peu d'espoir pour quiconque tenterait de passer sans la clé. Peut-être que Kopeke peut utiliser une tradition de la glace pour nous faire passer cet endroit ? »

Kopeke, qui n'a pas beaucoup parlé pendant le voyage, ne parle pas maintenant non plus, mais se met au travail. Il examine attentivement la serrure dans la bouche du visage. Il va jusqu'à une jetée glacée. Le soleil a fondu de grands stalactites au bout. Il en brise un et commence à créer une clé.

La clé rentre parfaitement dans la sourire et la porte s'ouvre doucement. Nous sommes libres de traverser le portail. De l'autre côté, dans une verte vallée protégée, se trouve Kini-Nui. Nous descendons dans la vallée et traversons les bois vers le temple.

La Réunion des Toa

Là sont assemblés les six Toa. Ils discutent fortement entre eux.

« C'est ici que commence notre dernière tâche », dit Tahu. « Si l'un d'entre vous questionne notre choix, ou doute de nos chances si nous travaillons ensemble, qu'il parle maintenant ! »

« J'ai douté de toi par le passé, Tahu », répond Kopaka, « mais plus maintenant. Je pense que je parle pour nous tous quand je dis que je pense que notre seul espoir est de travailler ensemble. Je joins donc mon épée à la tienne, si tu l'acceptes. »

« Je l'accepte avec joie, Kopaka », affirme Tahu. « Êtes-vous tous d'accord ? »

Tous les Toa approuvent de la tête.

« Alors c'est décidé ! » proclame Tahu. « Ensemble, Makuta ne peut pas nous résister ! »

« Attends, Tahu ! » intervient Lewa. « N'as-tu pas réfléchi à notre retour ? Si les Rahi attaquent le Temple alors que nous sommes en-dessous comment pourrons-nous nous échapper ? »

« Je n'ai pas la réponse à cette question, Lewa », répond Tahu, et il laisse sa tête tomber. « Faut-il que notre tâche soit sinistre, pour que je n'ai pas pensé utile de considérer quoi que ce soit passée notre rencontre avec Makuta. »

« Attendez ! » crie Onua. « Il y a un intrus parmi nous ! » Onua se tourne et nous regarde. « Mais... Qu'est-ce que cela ? »

« Range tes griffes, Onua ! » le presse Gali. « C'est le Chroniqueur, et sa Compagnie ! »

Kini-Nui

« Petit, tu es bien courageux, pour avoir fait tout ce chemin », dit Gali en se tournant vers nous. « Et je vois que tu as rassemblé de l'aide de tous les villages ! »

« Tahu, c'est ce que j'espérais, » continue Gali. « Ces Matoran peuvent garder Kini-Nui pendant que nous descendons, et s'assurer que les Rahi ne nous attaquent pas par derrière. »

« Les Rahi sont terrifiants », dit Lewa. « J'espère que leurs cœurs sont plus grands que leur taille ne le suggère ! »

« En vérité on dit qu'on peut trouver un grand pouvoir dans de petites choses... » dit Pohatu, « et que l'aide peut venir des endroits les plus inattendus. Et de plus, nous n'avons pas beaucoup de choix. »

« Ainsi soit-il », dit Tahu. « Chroniqueur, c'est ton destin de rester ici, et de garder Kini-Nui à tout prix. Ce fait restera dans les mémoires tant qu'il restera quelqu'un pour le chanter ! »

« Amis, » dit Tahu aux autres Toa, « Nous avons beaucoup à faire et peu de temps. Allons-y ! »

Tahu et les autres Toa partent vers le temple. Gali reste en arrière un moment pour me parler.

« Avant que j'y aille, Chroniqueur », dit Gali, « sache qu'il y a un lien entre nous. Tes luttes et celles de tes amis seront difficiles. Je serais avec toi dans ton cœur. »

« Cherche-moi dans tes rêves. Je viendrais à toi alors, et te parlerais des choses que nous voyons sous terre. Rappelle-t-en. »

Les Toa rassemblés

« Au revoir ! Et ne laissez pas le temple tomber ! »

Avec ça, Gali et les autres Toa montent les marches du Temple. Ils se rassemblent en cercle en haut. Leurs masks changent de couelur pour du doré. Chacun tient un fragment de pierre.

Les morceaux de pierre lévitent vers le centre du temple et se rejoignent pour former une balle. Alors qu'ils font cela, le temple s'ouvre et les Toa descendent dans sa bouche béante.

Bataille pour Kini-Nui

Alors que nous attendons, je m'informe sur les forces et les faiblesses de notre Compagnie.

« Les Matoran du Feu ont toujours bien combattu contre les Muaka et les Rahi de Glace, » dit Kapura. « Ce sont les Rahi de l'Eau, les Tarakava et les Nui-Rama, que nous craignons. »

« Onu-Koro a toujours bien combattu contre les Rahi de l'Eau comme les Nui-Rama et les Tarakava aquatiques », dit Taipu. « Mais nous craignons les rapides Nui-Kopen de l'Air ! »

« Les Nui-Kopen sont des bêtes de l'Air et ne peuvent pas résister à ma puissante force ! » se vante Hafu. « Les Muaka et les autres Rahi de Glace sont parfois un défi. »

« Tous les Jagas craints par Le-Koro ! » dit Tamaru. « Envoie-moi contre Terre-bêtes Kuma-Nui, et victoire j'apporterai ! »

« Comme les Le-Koronans, nous de la Glace craignos les féroces Kofo-Jaga », dit Kopeke. « Mais nous vainquons facilement les Nui-Jaga résistants et les Tarakava des Sables, les bêtes de la Pierre ! »

« Les miens ont toujours mieux combattu contre les Rahi du Feu, comme les Kofo-Jaga, » dit Maku. « Mais les Rahi de la Terre Kuma-Nui sont durs à combattre pour nous. »

Nous n'avons pas le temps de considérer le sort des Toa, car il y a un cri « Les Rahi arrivent ! » et nous sommes assaillis par un Nui-Rama. Notre brave petite Compagnie s'assembler pour protéger le Temple. Chaque Matoran envoie disque après disque jusqu'à ce que le Rahi soit vaincu.

Akamai

Ensuite tout devient noir. Peut-être que les Rahi m'ont touché. Mais non, c'est une vision de ce qui se passe en-dessous. Je vois les Toa, mais je ne les vois pas unis. Au lieu de ça, c'est comme s'ils avaient été mis en pièces. Leurs pièces se mélangent et se combinent.

« C'est ici que nous nous joignons. Esprit de la Valeur, entends-moi ! »

Tahu, Pohatu, et Onua se sont joints pour devenir un. « Je – suis – Akamai ! » dit-il.

Gali, Lewa, et Kopaka have se sont également joints. « Esprit de la Sagesse, entends-moi ! » dit-il. « Je – suis – Wairuha ! »

« Ainsi, Wairuha, tu t'es joint », dit Akamai. « Choisissons maintenant un chemin et allons dans les ténèbres pour affronter notre destinée,... qu'elle soit bonne ou mauvaise. »

Wairuha

« Nos chemins ne vont pas ensemble, Akamai », répond Wairuha. « Nous devons affronter le mal seuls. Je choisis cette route. Tu prends l'autre. Avec de la chance, nous nous retrouverons aux portes de Mangaia ! »

Avec cela, les deux Toa Kaita se séparent. Je ne suis pas sûr, mais je pense voir deux autres yeux dans les ténèbres s'éveiller et suivre l'un d'entre eux.

Une autre bataille féroce avec les Rahi s'ensuit. Il y en a plus cette fois, mais nous combattons durement et tenons notre terrain.

« Restes là ! » conseille Kapura. « On peut reculer, mais pas loin. S'ils nous poussent contre Kini-Nui, tout sera perdu. Nous devons gagner contre les Rahi ! »

« Arrêtons-les ici » approuve Kopeke. « C'est là que les Toa reviendront, même si ça sera peut-être dans des jours. On ne doit pas reculer, quel qu'en soit le coût. »

La bataille recommence. Les disques volent furieusement. Les Rahi combattent longuement et furieusement, mais finalement nous sommes victorieux.

Les Manas

Ensuite, je suis frappé par une autre vision. Akamai est tombé dans un nid de créatures ressemblant à des crabes. Ce doivent être les terribles Manas dont j'ai entendu parlé plus tôt.

Un autre ci résonne. Encore plus de Rahi descendent sur nous. Je ne sais pas pour encore combien de temps nous pourrons tenir. La Compagnie discute, tentant de garder le moral.

« Travailler la pierre demande une grande dextérité ! » dit Hafu, plus aux Rahi qu'à nous. « Lorsque je vise, je touche ma cible ! Et ma force, aussi, doit être reconnue ! »

« Whenua dit que je suis le plus fort d'Onu-Koro », ajoute Taipu. « Je souhaite juste que les Rahi arrêtent de bouger ! »

« Au combat je suis rapide, Chroniqueur, et je peux souvent frapper vite-esquiver les Rahi », dit Tamaru. « Vite-sauter et bas-plonger je fais aussi ! Je ne frappes pas fort mais souvent ! »

La bataille

« À Ga-Koro nous nous entraînons à faire des acrobaties, » dit Maku. « Je suis assez rapide pour toucher les Rahi les plus rapides ! Au combat, je me repose plus sur mon talent que sur la force. »

« Je suis lent, et rapide », dit Kapura. « Attaqué, il est difficile d'esquiver les coups des Rahi, ou de frapper les masques de ceux qui sont rapides. Mais je me déplace instantanément. Je peux aller loin sans me fatiguer, si tu le souhaites, Chroniqueur. »

« Nous de Ko-Koro sommes équilibrés en force et en agilité », dit Kopeke. « Seuls les Matoran les plus résistants peuvent supporter le vent et la glace de Ko-Koro. Ces Rahi découvriront que je suis dur à vaincre. »

« Certains de ces Rahi sont très gros ! » note Maku. « S'ils réussissent à me frapper, je pourrais ne pas y résister. Mais ils découvrirent que c'est difficile à faire ! »

« Les Rahi sont forts, dur-chance j'ai que mes rapide-esquives me sauvent » dit Tamaru.

« Comme les grandes statues de Po-Koro je résiste ! » se vante Hafu. « Je ne suis pas aussi robuste que Taipu, peut-être, mais je suis plus intelligent ! »

« Il y a longtemps, beaucoup de rochers sont tombés sur ma tête, » dit Taipu. « Ça ne m'a pas fait très mal. Comme ces Rahi. »

Grandement fatiguée et presque épuisée, notre Compagnie repousse son dernier assaut des Rahi. Je n'ai pas le temps de me reposer avant de me retrouver à nouveau dans les ténèbres.

Wairuha est également assiégé par les horribles Manas. Il repousse un assaut frontal, mais est pris par surprise par une attaque par derrière. Un Manas le frappe d'un grand coup, et Wairuha tombe au sol.

Une fois de plus, des Rahi arrivent. Nous n'avons plus d'énergie pour parler. Les disques volent de nouveau. Nous combattons durement, mais les choses se passent mal. Plusieurs membres de notre compagnie ont dû battre en retraite. Finalement, les Rahi se fatiguent, et battent aussi en retraite.

Les Rahi apparaissent

Puis ils sortent de la forêt. Ils viennent de partout. Les Rahi nous encerclent.

« C'est horrible », dit Maku.

« Il y a des centaines de Rahi » note Hafu.

« Nous sommes maudits, maudits ! » ajoute Taipu.

« Je me tiendrais à tes côtés, Chroniqueur, peu importe ce qui se passera », dit Kapura.

« Je ne devrais jamais voir chanter-chanson Le-Koro à nouveau. Oh, maleur ! » se morfond Tamaru. Ensuite il pointe vers le ciel et dit. « Ils arrivent ! »

Soudain, le Nui-Rama qui est sur le point de plonger sur nous est frappé. Son masque tombe au sol à nos pieds.

La Garde de Ta-Koro

« Regardez le ciel ! » crie Tamaru. « Kongu ! C'est Kongu ! »

Les monteurs de Kahu de Le-Koro sont venus à notre secours ! Et ils ne sont pas seuls. Des profondeurs du sol sortent Onepu et ses régiments de l'Ussalerie. Ensuite Jala apparait avec sa Garde de derrière une falaise. Ils envoient un barrage de disques. Peut-être avons-nous une chance après tout. Mais ensuite, les ténèbres me submergent à nouveau.

Confrontation avec Makuta

Wairuha se remet sur pieds. Un autre Manas saute sur Wairuha, mais Akamai est arrivé et le repousse. La victoire est cependant mineure. Les deux Toa Kaita sont clairement en infériorité numérique.

« Alors, c'est comme ça que ça s'achève, Wairuha », dit Akamai.

« Pour ces monstres aussi, Akamai ! » répond Wairuha. « Nous ne partirons pas sans un combat ! »

Un autre Manas frappe, et Wairuha est poussé en arrière dans une petite tour métallique, la détruisant. Des étincelles volent, puis un des Manas s'endort.

« Wairuha, attends ! » crie Akamai. « Ces étranges tours... peut-être... »

Les Toa Kaita combattant les Manas

Rapidement, les deux Toa Kaita mettent en pièces les tours de contrôle à gauche et à droite. Ce faisant, les Manas s'assombrissent et s'évanouissent. Finalement, tous les Manas se trouvent inanimés au sol.

« Nous avons survécu ! » déclare Akamai.

« Pour le moment », répond Wairuha. « Nous avons été chanceux. La sagesse ne prévaut que lorsque la valeur est à son service. »

Les deux Toa Kaita avancent vers une grande porte sculptée. Elle s'ouvre à leur approche, et ils la traversent.

« Je me sens… étrange », dit Akamai. « Comme si - je suis mis en pièces ! »

Et avec ça, les deux Toa Kaita tombent. À leur place se trouvent maintenant les six Toa.

« Que s'est-il passé ? » demande Tahu.

Gali répond. « L'esprit de Makuta... est l'esprit de la destruction. C'est son sanctuaire intérieur. Les Toa Kaita ne peuvent pas exister ici. »

« Les Manas ont failli détruire les Toa Kaita », s'effraye Pohatu. « Et Makuta est dix fois plus gros qu'eux. Quel espoir avons-nous ? »

La porte

« Les Toa Kaita n'ont fait que donner une forme physique à la force de notre unité », dit Gali. « Nous la possédons toujours, dans nos cœurs. »

« Mais la sagesse et la valeur des Toa Kaita étaient sans égales », intervient Lewa.

« Là où la sagesse et la valeur échouent », répond Tahu, « Tout ce qui reste est la foi. Et elle peut tout vaincre. »

« Gali a raison » continue Tahu. « Nous devons avancer. »

Tous les Toa approuvent de la tête.

« Fait attention, Chroniqueur ! » Gali s'adresse maintenant directement.« Nous passons, maintenant, les portes du destin ! Notre lien est brisé. Si tu souhaites accomplir ta destinée, et enregistrer les derniers moments de cette époque... tu dois nous trouver. »

Ensuite, ses yeux se rétrécissent et elle me regarde durement. « TROUVE NOUS ! » implore-t-elle.

Les Conséquences

« Chroniqueur, éveille-toi ! » Je lutte pour ouvrir mes yeux. Est-ce Maku qui me parle ? « Éveille-toi s'il te plaît ! » dit-elle.

La bataille pour Kini-Nui est terminée. Les Rahi sont partis et les Matoran sont victorieux. Ma Compagnie m'entoure, se félicitant sur notre chance.

« Rahi disparus, et Matau confus » dit Kongu, expliquant leur arrivée à Kini-Nui. « Pensée : Rahi retourner ici, pour détruire Kini-Nui. Donc vite-voler nous sommes venus, pour aider ! »

« Kini-Nui est sauf maintenant, » dit Jala. « Je pense, par contre, que les difficultés d'aujourd'hui ne sont toujours pas terminées. Les Toa sont toujours sous terre. »

« Quelque chose d'étrange s'est passé à Onu-Koro », dit Onepu lorsque je me retourne. « Whenua a dit que tu devrais venir, et vite. Mais pas à pieds. »

« Prend Puku ! Elle nous a suivi jusqu'ici. Je crois qu'elle te cherchait. »

Puku semble contente de me revoir. « OK, ma fille », me dis-je à moi-même. « Allons-y ! »

Nous arrivons rapidement à Onu-Koro. Heureusement que Puku connaît le chemin, car les tunnels ont été barricadés. Je cherche Whenua.

« Tu es sauf, Chroniqueur », m'accueille Whenua. « C'est bien. Les prophéties, donc, sont toujours sûres. »

« Ils disent que Gali t'a appelé. Il y a eu de grandes perturbations dans la Grande Mine. Le Masque Doré que tu as découvert a disparu, et un passage y a été ouvert. »

La descente vers Mangaia

« Mes ouvriers sont trop effrayés pour s'approcher. Nous croyons que c'est une autre entrée du repaire de Makuta. C'est ta destinée de trouver les Toa, Chroniqueur, peu importe l'issue. J'espère que tu as le courage d'y faire face. »

Il ne semble pas y avoir autre chose à dire. Je dis au revoir à Whenua, puis me dirige vers la Grande Mine. Moi aussi, j'espère avoir le courage de faire face à ma destinée.

Lorsque j'atteins le fond de la Grande Mine, le Masque Doré est bel et bien parti. Je peux maintenant m'approcher du piédestal.

Lorsque je pousse le bouton, le piédestal disparaît dans le sol. Soudain, les murs s'éloignent de moi. Maintenant, le sol lui-même descend rapidement, vers les ténèbres en bas. Il s'arrête quand j'atteins le sol d'une grande pièce sombre.

J'avance, passant les tours endommagés et les Manas inanimés, vers la grande porte ouverte.


Bataille de Mangaia

Par la porte, je les vois. Les six Toa sont rassemblés autour d'un vortex tournoyant de débris.

« Makuta ! » crie Tahu. « Nous sommes venus ! »

Depuis les profondeurs insondables de la pièce, un petit Matoran s'avance.

« Quoi ?! » s'exclame Tahu, confus.

« Je vous ai attendu », dit le Matoran alors qu'il s'avance dans la lumière. Il est couvert de cicatrices, de corrosion, et de boue de la tête aux pieds.

« Mais tu – tu es – », objecte Tahu.

« Je suis ce que vous avez juré de protéger », dit le Matoran.

Makuta

« Tahu, c'est un piège ! » intervient Kopaka. « Nous devons le détruire ! »

« Me détruire ? » dit le Matoran avec défiance. « Vous ne pouvez pas me détruire. Pas plus que vous ne pouvez détruire la mer, ou le vent. Ou... le vide. »

« Tu es comme la mer ? » objecte Gali. « La mer porte la vie ! La mer nous porte ! »

« Je vous porte », dit le Matoran. « Car je suis Rien. Et de Rien, vous êtes venus. Et c'est dans le Rien que vous allez retourner. »

« Je me tiens au côtés de Mata Nui », continue-t-il, « Je suis son frère. »

« Les gens de votre monde sont des constructeurs. Mais regardez dans leurs cœurs… et vous verrez qu'ils ont aussi le pouvoir de détruire. Je suis ce pouvoir. Je suis la destruction. Et je VAIS vous détruire. »

« Mais… » dit Tahu, toujours confus, « tu n'es qu'un Matoran ! »

« Tu t'attendais à quelque chose d'autre ? » demande Makuta. « Quelque chose comme ÇA !? »

Alors qu'il dit cela, Makuta se transforme, se joignant aux débris tourbillonnants. Il tend de longs bras tordus pour frapper les Toa, un par un. Même la force protectrice du Hau ne peut pas protéger Onua lorsque les bras de Makuta s'approchent par derrière et le prennent par surprise.

Le vortex

« Notre seul espoir est de travailler ensemble ! » crie Tahu par dessus le son rugissant du vortex.

Tahu envoie toute la puissance du feu sur Makuta dans un enfer tournoyant de flammes. Kopaka envoie de même un jet de glace tournoyant. Gali dirige un torrent d'eau vers Makuta. Lewa lance son propre vortex dans une forte bourrasque d'air. Onua invoque une explosion de terre qui atteint Makuta au même moment qu'une puissante onde de choc venue du pied de Pohatu. Les forces convergentes des six Toa sont trop puissantes pour Makuta.

« Vous ne pouvez pas me détruire », dit Makuta avec un air de défi. « Car je suis Rien. »

Et avec cela, le vortex s'effondre et Makuta a disparu. Il semble que les Toa ont accompli leur tâche, car ils sont maintenant transportés, un par un, hors de la pièce.

« Mais – qu'est-il arrivé au Chroniqueur ? » demande Gali. Ensuite, elle aussi est transportée.

Je sors de derrière la pile de débris maintenant inanimée. Il y a une porte de l'autre côté de cette pièce. Je la traverse et découvre une pièce qui s'étend infiniment de chaque côté. Les murs ne sont pas uniformes, mais plutôt une pile de capsules. Je me rapproche pour observer une des capsules.

Alors que je regarde dans la capsule pour voir ce qui s'y trouve, je remarque quelque chose bougeant comme s'il s'éveillait d'un très long sommeil. Soudain, il regarde droit vers moi et j'ai un étrange sentiment que je ne devrais peut-être pas être là. La créature sort soudainement de sa capsule et me fait face. Alors que je me retourne et cours, j'en entends une autre. Et une autre. Et une autre...

Je cours aussi vite que possible loin de ces créatures, tentant désespérément de trouver un moyen de sortir d'ici et de retourner à la surface. Ensuite, je le vois : un dispositif doré avec un morceau manquant. Je connais ce morceau ! Je l'ai dans mon sac.

La pièce

Je la recherche désespérément dans mon sac. Non, pas la flûte. Pas la Pierre à Chaleur ou la lettre ou l'insigne. Ah, le voilà ! Le burin doré !

Je place le burin dans le dispositif. Je suis instantanément entouré d'une bulle d'énergie et soulevé du sol juste au moment où les créatures convergent vers moi. Je flotte vers le haut, vers la sortie de la pièce. Ensuite je file à toute allure le long d'un sombre tunnel. Une porte s'ouvre au-dessus, et j'arrive sur une plage.

Je suis de retour là où j'ai commencé mon aventure. Vakama est là, observant l'eau et m'attendant. Je vais vers lui.

Discours Final de Vakama

« Donc. Tu nous as surpris à nouveau, Chroniqueur, » dit Vakama. « Nous craignions que ton courage te mène à ton ultime aventure. Mais il semble que tu en auras encore beaucoup d'autres dans le futur. »

« Tu sembles effrayé », continue Vakama. « Je sais ce que tu as vu dans cette grotte. Nos Prophéties disaient que les troubles finiraient avec la défaite de Makuta. Mais les Prophéties ont changé. »

« Quelque chose d'encore plus sombre nous attend. Mais pour l'instant, écarte ces pensées de ton esprit. Il y a de nombreuses raisons pour les gens de Mata Nui de se réjouir ! »

Le discours final

« Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, et que tu as trouvé mon masque – et mon Bâton de Feu – et a effectivement répondu aux requêtes de tous les Turaga – tu étais considéré comme un paria. »

« Aucun Matoran ne va de village en village, en ayant des aventures. Les gens de Ta-Koro ne te faisait pas confiance et craignaient tes façons aventureuses. Ils étaient certains que tu nous apporterais la malchance. »

« Mais tu as prouvé que nous avions tort, Takua. Comme les Toa, tu fais partie des plus grands héros de Mata Nui. Viens ! Quittons cette plage venteuse et retournons à la lumière et la chaleur de Ta-Koro. »

« De nombreux amis t'y attendent. »

Je regarde le ciel étoilé. L'Étoile Rouge est dans sa dernière position des panneaux du Grand Télescope. Puis le ciel éclate en de nombreuses couleurs alors que des feux d'artifice sont lancés en célébration. Après ma longue aventure, c'est bon de revenir chez soi.

Chapitre 8 Guide de Mata Nui Online Game